La nuit menace le jour


Arrête de m'aplatir, c'est un ordre. Quand tu te lèves au dessus des immeubles, arrête de me planter tes rayons dans les yeux, c'est un ordre, planque-toi, je ne veux plus te voir me saboter le sommeil, me tordre les paupières, faire cuire la fin de mes rêves dans ta marmite tiède. Arrête de m'écraser, c'est un ordre, que tu ferais bien d'entendre. Tous les matins tu m'aplatis à travers les vitres, à travers les tours, à travers les nuages et les feuilles, tous les matins tu me cherches, tu m'insultes, tu m'éclipses, pourtant tu sais bien que chaque soir qu'il nous reste, je continuerai à te foutre la branlée de ta vie.

2 commentaires:

Virginie H a dit…

*silence*
Pour regarder d'ici, le combat, une fois qu'on sera entre chien et loup...

La Méduse et le Renard a dit…

Chuuuut alors...:)