Fille de joie


Son corps était
une planque
pour les poivrots
de passage
Ils se cachaient
tout à l'intérieur d'elle
au plus près de
ses entrailles
pour voir passer
leurs soucis
et s'en retournaient
à la rue
dès qu'ils avaient disparu

1 commentaire:

Fernand Chocapic a dit…

C'est une gamine charmante. Je lui demande ce qu'elle fait dehors si tard et naïvement et sans savoir, elle me dit : je fais le trottoir.